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Mots et images de Joe Krapov
5 avril 2018

En longeant l'Ille à Rennes le 26 février 2018 (8)

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Ici le canal d'Ille-et-Rance prend nom de "Canal Saint-Martin".
On ne trouve ni passerelle ni hôtel du Nord mais on n'a pas envie de changer d'atmosphère.
C'est aussi paisible ici que dans le cimetière du Nord qui se trouve un peu plus loin sur la gauche si on continue à remonter l'Ille.

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4 avril 2018

En longeant l'Ille à Rennes le 26 février 2018 (1)

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A
vant d'aller se balader le long de l'Ille, il faut, de chez moi,
suivre un peu la Vilaine au long de laquelle il y a de jolies choses !

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La Lune en plein jour

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Eléphants bretons !

4 avril 2018

En longeant l'Ille à Rennes le 26 février 2018 (2)

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Ici on est face à l'ADEC, maison du théâtre amateur.

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Et là c'est la Biocoop !

4 avril 2018

En longeant l'Ille à Rennes le 26 février 2018 (3)

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Nous sommes ici au Passage du Trégor

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4 avril 2018

En longeant l'Ille à Rennes le 26 février 2018 (4)

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Skay ! May Husband ?

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2 avril 2018

ABRUTI, VA !

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Abruti, va !

On n’ira pas jusqu’à prononcer les mots vu qu’on est tout seul dans la rue mais on s’arrête devant l’affiche publicitaire. Mieux ! On fait demi-tour et on revient la prendre en photo.

Pourquoi se sent-on blessé, lésé, trahi par cette image-là ?

Elle représente un cow-boy bien connu. Il est représenté assis de profil à la table d’un restaurant.

Enfin, quand on’écrit « restaurant » on abuse peut-être ou alors on est généreux.

Le personnage a terminé son repas et il mâchonne un brin d’herbe devant les restes.

Pendant ce temps, sur le mur, son ombre est encore en train de croquer dans ce qu’on appelle, si on est poli, un « sandwich à la viande dont le concept a été importé des Etats-Unis".

Oui, vous avez deviné. Ce type qui mange plus vite que son ombre, c’est Lucky Luke et c’est une publicité pour McDonalds.

Eh ! Vous aviez besoin d’argent frais, les héritiers de Morris et Goscinny ? Combien avez-vous touché pour permettre ce détournement, salir notre imagerie, flétrir notre imaginaire en insinuant que le héros de notre enfance est capable de vénalité ?

Allez ! Tais-toi, Joe Krapov ! Tu vas écrire des bêtises si tu continues !

Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le mardi 27 mars 2018 
d'après la consigne ci-dessous

2 avril 2018

J’TE JOUE DE L’HARMONICA

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J’te joue d’l’harmonica où tu veux, quand tu veux !

Il n’y a pas plus vintage, comme instrument ! Plus personne n’en joue aujourd’hui. Les vieux fourneaux de votre connaissance vous déclareront avec la fierté de ceux qui peuvent encore citer Aznavour :

- On a connu Albert Raisner qui en jouait dans l’émission « Age tendre et tête de bois » ! Et je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître !

- Plus tard on a eu droit aux chemises à fleurs et aux élucubrations d’Antoine, le chanteur opticien. Lui ne savait jouer que deux notes sur cet instrument à bouche que les Québécois appellent « ruine-babines ». Après quoi il lançait « Oh yeah ! » et, précurseur en matière de « name dropping », il parlait d’Yvette Horner et de Johnny Hallyday qu’il souhaitait voir enfermé en cage à Médrano. Quel cirque c’était, ces années 60 !

Pour mon collègue René, l’harmonica c’est Bob Dylan.
Pour moi c’est plutôt Neil Young.
Pour d’autres c’est Jean-Jacques Milteau.

Non, plus personne n’en joue. Je suis le dernier à souffler-aspirer dedans par-dessus mon ukulélé. J’te joue d’l’harmonica où tu veux, quand tu veux ! C’est plus facile à transporter qu’une contrebasse !

De la guimbarde ? Non. Je n’ai jamais appris comment ça marchait.
De l’Anna Karina ? Non plus. Jean-Luc Godard interdisait que l’on soufflât dedans. Je crois d’ailleurs qu’on dit « ocarina » plutôt qu’"Anna Karina".


Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le mardi 27 mars 2018 
d'après la consigne ci-dessous

2 avril 2018

ADAM ET EVE

1718-22 Adam et Eve de Rubens

ADAM – C’est pas pour dire mais je préfère Gand à Bruges. Mais bon… j’dis ça, j’dis rien !

EVE – Alors ferme la ! Tais-toi, oui ! Tais-toi, tu vas dire des bêtises. A croire que tu ne sais faire que ça !

ADAM – Pour être tout à fait honnête avec vous, on était bien sous la couette, tout à l’heure ! Je pense que vous êtes un type dans mon genre. Avec quelques petites différences, bien sûr !

EVE – Abruti, va ! C’est juste insupportable ! Vos bêtises, il faudrait les noter !

ADAM – On peut peut-être se tutoyer ? Vu qu’on va passer pas mal de temps ensemble ?

EVE – Ah non, mon pote ! Compte là-dessus et bois de l’eau ! L’amour popote, ce n’est pas pour moi. Tu vas faire ceinture !

ADAM – En même temps je peux comprendre. Vous n’êtes effectivement pas du genre à prodiguer des conseils affectueux comme « Ne rentre pas trop tard ! » « Ne prends pas froid ! » ou à vous inquiéter : « Où sont les enfants ? ». Là on est davantage sur « Je suis une intello rebelle et toi tu n’as pas lu « Au-dessous du volcan » ! ».

EVE – Vous me flattez, Adam ! Un jour peut-être vous jouerez là, vous aussi, dans la cour des grands. Mais pour l’instant vous avez l’air du type qui a été renvoyé de partout !

ADAM – J’y peux rien ! C’est le dirlo ! Il n‘a pas fait son deuil d’une planète harmonieuse où les hommes et les femmes vivraient, croisseraient ou coasseraient et multiplieraient…

EVE – Vous devriez lire le Bescherelle ! Moi je le lis chez ma coiffeuse, ça aide pour faire des phrases qui tiennent debout. Nous allons vous laisser, mon vieux ! Le monde est vaste, vous trouverez peut-être une compagne à votre mesure ici ou là !

(Elle s’en va).

ADAM – Je sais pas ce qu’on leur a fait aux jeunes mais ils n’articulent plus, maintenant ! Eh oui, mon brave Milou, je me suis pris le premier râteau de l’humanité, aujourd’hui !

LE SERPENT – Je vous prie de cesser de m’appeler Milou. Je suis un serpent, pas un chien ! N’oubliez pas que cette île fait neuf kilomètres carrés et que vous êtes seul.e.s dessus. Elle reviendra vers vous, ne vous inquiétez pas !

ADAM – Oh, je ne m’inquiète pas de cette fille nommée Eve ! C’est juste le dirlo qui me rappelle quelqu’un mais je ne sais plus qui. Un acteur de cinéma ? Un mec à la télé ? On l’a vu dans quoi déjà ?


Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le mardi 27 mars 2018
d'après la liste de phrases de la consigne ci-dessous

2 avril 2018

CONSIGNE D'ÉCRITURE 1718-23 DU 27 MARS 2018 A L'ATELIER DE VILLEJEAN A RENNES

Ecrire comme Philippe Delerm


Philippe Delerm ! L'auteur de "La première gorgée de bière" a publié récemment "Et vous avez eu beau temps ?"

Il applique la même recette dans ce recueil : chaque texte ne contient pas plus de quarante lignes. L'auteur écrit au présent et use et abuse du pronom « on » et de phrases courtes pour raconter des événements de la vie quotidienne. Dans ce style-là vous écrirez deux ou trois petits textes dont le titre sera choisi dans cette liste :

Et vous avez eu beau temps ? - Renvoyé de partout - Je le lis chez ma coiffeuse - N’oubliez pas… - Je me suis permis - Et tu n’as rien senti venir ? - Il faudrait les noter - Il n’a pas fait son deuil - Un jour peut-être vous jouerez là, vous aussi - Tais-toi, tu vas dire des bêtises - C’est pas pour nous - Et prends-toi quelque chose - Là on est davantage sur… - J’te joue d’l’harmonica - En même temps je peux comprendre - Vous êtes un type dans mon genre - C’est grâce au collectif - Abruti, va ! - Chez nous c’est trois - Tiens, rends-toi utile - Nous allons vous laisser - On l’a déjà vu dans quoi, déjà ? - C’est juste insupportable - Où sont les enfants ? - Il aimait ça le Monopoly - Je sais pas ce qu’on leur a fait aux jeunes - On était bien sous la couette - On peut peut-être se tutoyer ? - Ca finit quand ? - Je préfère Gand à Bruges - Ca pousse et ça nous pousse - Ils n’articulent plus maintenant - C’est pas pour dire mais - J’dis ça, j’dis rien - Pour être tout à fait honnête avec vous. - Oui, mon brave Milou - Ne rentre pas trop tard, ne prends pas froid ! - Vous me flattez - Tu n’as pas lu "Au-dessous du volcan" ?

1718-22 Et-vous-avez-eu-beau-temps-1-1

 

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