"On prendra le temps de ne pas arriver en retard" à la Maison de quartier de Villejean à Rennes le 18 mars 2018 (1)
Au début elle est seule sur la scène, assise sur des caisses. Elle tricote.
Arrive une autre jeune femme qui s’installe à côté d’elle.
On dirait qu’elles attendent le bus.
Arrive un gars, barbu, élégant, décontracté.
L’attente en silence relève du burlesque.
Et puis d’un seul coup tout change avec l’arrivée de la troisième fille qui a les bras chargés d’un autre élément mal monté de chez un importateur de meubles suédois.
"On prendra le temps de ne pas arriver en retard" à la Maison de quartier de Villejean à Rennes le 18 mars 2018 (2)
Ils se font la bise. Ils se connaissent. Ils transforment l’abribus en intérieur cosy avec plante verte, table basse, bouteille de vin et grand verres de dégustation. Tout était rangé, petites boîtes dans les grandes boîtes chères à Graeme Allwright, dans le siège de l’abribus.
Et les voilà qui se mettent à discuter de ce qu’on devine être la préparation d’une fiesta ? d’un anniversaire de mariage ? d’une exposition ? d’un défilé de mode ?
"On prendra le temps de ne pas arriver en retard" à la Maison de quartier de Villejean à Rennes le 18 mars 2018 (3)
Tout restera mystérieux et tout s’éclairera un peu quand on évoquera la tante Muriel. C’est familial, tout ça. Ces adulescents sont frère et sœurs. Il y a un discours à faire, des invitations à lancer, une cérémonie, du retour en enfance, un téléphone, des fleurs…
"On prendra le temps de ne pas arriver en retard" à la Maison de quartier de Villejean à Rennes le 18 mars 2018 (4)
C’est diablement bien joué, bien écrit, bien imaginé. Elliptique et symbolique, cela nous emballe sans rupture, on les suit dans leurs complicités, leurs oppositions de caractères, c’est mystérieux et passionnant, c’est aussi bon sinon meilleur que le vin, même si celui-ci n’est "pas très cher"… Un vin intelligent et humain ! Cela s’appelle « On prendra le temps de ne pas arriver en retard ».
Je crois que j’irai les revoir dès que possible l’acteur et les actrices de la compagnie Leutexie. Ils m’ont offert un dimanche matin théâtral de rêve. Dommage que ce Festival Les Giboulées n’ait pas été annoncé dans l’Agenda des sorties de Rennes métropole ni plus que ça à la Maison de quartier de Villejean.
Il y a des gens qui ont raté quelque chose de bien et bien des choses ce dimanche à Rennes !
La Compagnie Korishki à la Maison de quartier de Villejean à Rennes le 18 mars 2018 (1)
Quelquefois on a des journées divines, à Rennes ! Le printemps vient sonner à votre porte : il vient des pays de l'Est, il est coloré, frais, dynamique, enthousiasmant, musical en diable. Il s'appelle Compagnie Korishki et il vient vous présenter à la Maison de quartier de Villejean un spectacle de danses slaves de toute beauté. C'est dans le cadre du festival les Giboulées qui invite de façon bien trop discrète à mon avis à une balade artistique en milieu urbain qui m'a positivement ravi (j'y reviendrai).
La Compagnie Korishki à la Maison de quartier de Villejean à Rennes le 18 mars 2018 (3)
Le site web de la compagnie Korishki, basée à Montjean sur Loire (49), est consultable ici.
On peut y découvrir de magnifiques photos d'Arnaud Gauthier et Stéphane Provost
ainsi que deux vidéos de présentation des ballets.
Félicitations et remerciements illimités à la chorégraphe,
Emmanuelle Lecerf Vakaryn et aux danseurs et danseuses !
CENT POUR SANS...
L’atelier d’écriture est un club sado-masochiste dans lequel l’animateur se prend pour le divin marquis. Aujourd’hui Lakévio nous propose, à nous les hommes, un coup de sang ou une montée de sève à l’approche du printemps. Mais ce n’est peut-être pas la peine de nous exciter sur cette photo : rien ne dit que ces jolies fesses rebondies appartiennent à une dame ! Le mot travesti existe aussi et il a tendance à refroidir mes ardeurs. Aussi me limiterai-je à poser une vieille devinette de mon cru : « Tu vois le cul si tu l’ôtes. Qu’ est-ce ? ».
La solution en faisant glisser la souris
avec le clic gauche enfoncé ici après : la culotte !
Ecrit pour le jeu n° 100 de Lakévio d'après cette consigne