CHEVAUX DE RETOUR
- Dans «lipizzan » il y a « pizza » !
- Dans «lipizzan » il y a « pizza » !
- Dans «lipizzan » il y a « pizza » !
- Y’a « pizza », rappelle-toi !
- Y’a « pizza », rappelle-toi Balavoine !
- Bats l’avoine !
- Bats l’avoine et fais l’âne pour avoir du son !
- Du gros son ! Comme Crazy Horse ! Le groupe de Neil Young !
Tous les vilains petits poulains du haras ne cessaient de moquer le cheval étranger. Lui ne comprenait pas l’ostracisme de ces jobastres et le hobereau se souciait de ce qui se passait dans les écuries comme de son premier kaléidoscope ! Il n’était pas du genre à murmurer à l’oreille des chevaux.
« Il advint que lassé d’être en butte aux lazzis », comme le chante Georges Brassens, le lipizzan admit qu’il devait disparaître.
C’était compter sans le général Patton !
Mais ceci est une autre histoire. Elle est ici. Je n’ai pas le temps de vous la raconter car, contournant l’obstacle, je saute sur mon propre lipizzan et pars au galop ce mercredi chercher d’autres trésors en Trégor.
Jouez bien aux petits chevaux sans moi !
Ecrit pour le Défi du samedi n° 479 à partir de cette consigne : Lipizzan
FAINÉ-HANTISE
Il serait temps que je m’affole
Si j’veux séduire Martine Carol,
Faire la bombe avec Ravachol
Ou mêm’ dev’nir l’amant d’Andréa Ferréol !
Il serait temps que je m’affole
Si je veux être au pont d’Arcole
Avec Napo qui caracole
Ou bien à Waterloo où ça sera moins drôle !
Il serait temps que je m’affole
Si je veux sortir de l’école
Où on m’a mis trente ans de colle
Au prétexte que j’y faisais trop le mariole !
Il serait temps que je m’affole,
Que je chante « La petite gayole »
Si je veux dev’nir une idole,
Coqueluche des groupies sorties de rubéole !
Il serait temps que je m’affole
Si j’veux dev’nir roi des guignols :
Aucun programme branquignol
Et pas même le début d’une queue de casserole !
Il serait temps que je m’affole
Si j’veux qu’on m’coiffe d’une auréole,
Si j’veux finir sous la coupole
Ou statufié à poil dans l’rôle du discobole !
Il serait temps que je m’affole
Si j’veux être en tête de gondole :
Faut qu’j’écrive plus de fariboles
Ou que je danse la Carmagnole sous des banderoles !
Avant que Dieu n’me patafiole,
Qu’on ne me passe la camisole
Et qu’à l’asile on ne m’isole
Au prétexte que j’ai égaré ma boussole
Il serait plus que temps, oui, que je m’affolasse !
Mais, comme disent les Suissesses
- Six « s » et tout autant de grâces – :
« S’il s’agit d’se bouger les fesses
Et d’se casser le cul en tombant du hamac
Y’a vraiment pas le feu au lac ! ».
Ecrit pour les Impromtus littéraires du 30 octobre 2017 d'après cette consigne
Miss Ninóg aux apéros poétiques de Redon le 29 octobre 2017
Aux apéros poétiques de Redon, le samedi et le dimanche, jolie rencontre avec Miss Ninóg, son accordéon diatonique et son talent d'écriture. La chanson qu'elle a interprétée le dimanche ne peut que réjouir les aérodromphobiques dont je fais partie ! Les celles et ceusses qui souffrent du syndrome d'Idéfix seront satisfait(e)s également ! La chanson s'appelle "Laridé de l'arbre".
Bravo et merci, Miss Ninóg !
Ajoutons qu'on peut vous écouter et lire plus longuement ici.