Instantanés du carnaval de Nantes le 2 avril 2017 (1)
Instantanés du carnaval de Nantes le 2 avril 2017 (2)
Quelqu'un s'est payé la tête d'Emmanuel Macron ?
La photographe a demandé l'autorisation de prendre ce superbe portrait.
Oui, ces cinq photos-là sont Copyright Marina Bourgeoizovna !
Ils sont tous chauves à Nantes, ou quoi, les mecs ?
Quelqu'un s'est payé la tête de Ringo Starr ?
P.S. Monsieur Youtube m'a recommandé ceci hier, sur quoi je n'ai pas craché :
Instantanés du carnaval de Nantes le 2 avril 2017 (3)
Reines d'un jour, reines toujours !
Mais pourquoi est-ce que je pense, d'un seul coup d'un seul, à la chanson
"Pétronille, tu sens la menthe" ?
Parce qu'on est au pays des friandises ?
La guerre des boutons et des pots de peinture a commencé ?
- Moi aussi je veux...
- ... une robe de princesse ?
- Non. Juste pouvoir me coiffer comme ça !
- Impaussible n'est pas français !
Instantanés du carnaval de Nantes le 2 avril 2017 (4)
TOUT N'EST PAS À JETER DANS TÉLÉRAMA !
La preuve avec cette photo-ci que je ne connaissais pas et que j'ai adorée !
La photo est de David Douglas Duncan (copyright Succession Picasso 2017)
N.B.. Si quelqu'un estime que je fais du tort aux descendants de Picasso,
au photographe, à Télérama ou à Citroën ;-),
en republiant cette superbe image, pas de souci,
je retire ce billet sur simple demande !
LE PRÉDICAT DU JOUR
DES NOUVELLES D'ITALIE ?
A une certaine époque, j'achetais des dévédés à cinq ou dix euros chez "Odyssée", rue Le Bastard. Je continue de m'arrêter toutes les semaines dans ce capharnaüm pour cinéphiles et dévédévores même si l'on y perçoit un envahissement progressif de l'espace par le "blue ray".
Ce qui fait qu'à côté de ma pile à lire (PAL) j'ai désormais une PAV (pile à voir) et une PAR (pile à revoir).
De la pile à voir nous avons tiré hier "la Grande bellezza" de Paolo Sorrentino. Nous nous sommes baladés pendant deux longues heures dans la "Dolce vita" romaine des années 2010. Un peu consternés, un peu subjugués par ce Droopy âgé, cynique et dépassé, mais surtout admiratifs des mouvements de caméras et de la beauté de Rome. Ce dernier aspect n'apparaît pas trop dans la bande annonce mais les côtés felliniens de ce film donnent envie de revoir "Amarcord" et "Fellini Roma" ! (Ils sont dans la PAR qui est en fait une dévédéthèque assez consistante !)
CHANSON DES AMOURS DE PLATON
1
Quoi ? On voudrait que je convole
Avec une plus ou moins frivole ?
Que je sois fidèle
A Adèle ?
Que j’aille à la mairie
Pour épouser Marie ?
Que derrière Michelle
Je tire un peu l’échelle ?
Que je trace une bissectrice
Sur ce qui n’est pas Béatrice ?
Que je jure fidélité
A la belle Félicité ?
Refrain
Mais moi mes bons amis
Je ne fais rien à demi !
Je procrastine
Avec Christine.
Dans l’escalier, au fond d’la cour,
C’est le meilleur moment d’l’amour.
On en est aux préliminaires
Au moins depuis l’année dernière !
On a toute la vie pour conclure :
Plus on attend et plus c’est dur !
Je procrastine
Avec Christine
Et d’temps en temps,
Pour le changement,
Je joue à la bataille navale
Avec Chantal !
2
Pourquoi ferait-on aujourd’hui
Ce qu’on appelait le déduit ?
On voudrait que je m’extasie
Des orgasmes d’Anastasie ?
Que je m’étonne
Du con d’Yvonne
Ou de la queue de sirène
D’Irène ?
Qu’a d’exceptionnel
Pimprenelle ?
Pourquoi fonder famille
Avec la belle Camille ?
(au refrain)
[Parlé :]
Est-il bien raisonnable de remettre à deux mains, fussent-elles innocentes, le soin de tirer au sort des plans sur la comète quant à notre avenir ? A quoi bon décider du futur ? « Demain » sera, demain, devenu « aujourd’hui » et « hier » après-demain. Qu’est-ce que cela changera au fait que rien ne change, qu’on ne peut rien changer sans prendre le pouvoir et qu’il faut pour cela être un peu dérangé ou accepter de l’être ?
Voilà pourquoi avec Christine on procrastine. Voilà pourquoi avec Yvonne on s’abandonne. Les bras en croix sur le gazon on se fiche de l’horizon. On regarde le bleu du ciel, on se récite notre missel sous le hamac de Moustaki : " Carpe diem et lapin noctem !", « Vive le droit à la paresse ! »
3
Ainsi est dite notre messe !
On peut discuter de tout cela
Mais croyez-moi :
Y’a rien qui presse !
Ecrit pour le Défi du samedi n° 449 pour illustrer le mot "procrastination"