Balade sur la plage de Trestel (Côtes d'Armor) le 18 février 2017 (1)
Quel bonheur d'être un homme libre et de toujours chérir la mer !
Un échiquier surprenant à Rennes le 14 février 2017
Avec un fou et quatre pions de plus le meneur de jeu des noirs joue et perd. Comment fait-il ?
C'est bien simple, il ne fait rien, il n'a le temps de rien faire : son drapeau est tombé, il a usé tout le temps de réflexion (30 minutes) qui lui avait été accordé au départ ! Dans ce cas de figure, c'est l'adversaire, même s'il est presque à poil, qui emporte le gain de la partie !
Mais pourquoi est-ce que j'accepte de jouer à la pendule, moi, alors que j'ai maintenant non seulement tout mon temps mais encore toute l'éternité devant moi ?
Le Trégor nous fait bien rire !
Nous avons trouvé cela chez notre hôtesse, à Lannion, ce week-end, dans le journal local qui s'appelle "Le Trégor". Vous pensez bien que je n'allais pas garder ça pour moi ! J'ai emmené la page pour la scanner et la partager avec vous. Bravo et merci pour le réconfort, les Pénélopes du Trégor ! Enfin un travail utile et visible !
Bizimkiler président !
De retour de Lannion, hier soir, je réponds aux commentaires sur mon blog et je vais faire un tour sur celui des cafards, mon voisin du Sud. J'y trouve une vidéo fantastique et je passe ensuite une demi-heure sur Youtube à tout écouter de ce groupe azéri (de me voir si belle en ce miroir) qu'il me fait découvrir. Azéri, de Azerbaïdjan.
Il y a là, dans cette musique du groupe Bizimkiler, de quoi vous donner du peps pour toute l'année ! A bas coût en plus (Mwarf !). Je vous en livre ici deux vidéos et si vous avez des affinités avec cette décoiffante revisite de standards de la "pop music", voici le lien vers une sélection de morceaux enregistrés par eux (oui, je sais, on peut dire "playlist" aussi mais je préfère parler en vieux français).
Les Têtes d'atmosphère au Festival des Affranchis à La Flèche (Sarthe) en juillet 2012
J'ai mis en ligne vendredi cette vidéo qui dormait dans un de mes disques durs externes.
On aurait presque envie de chanter avec eux : "Jésus, reviens ! Ton candidat est devenu fou !"
CINQ NOUVELLES INJURES HADDOCKIENNES
On fait généralement la connaissance du mot «iconoclaste» et de la Belgique réunis lorsque, enfant, on lit les aventures de Tintin. C’est en arrivant à la page 37 du «Crabe aux pinces d’or» qu’on découvre ce mot tonitruant dans la bouche du capitaine Haddock balançant une de ses premières bordées d’injures.
C’est pourquoi, de manière, je l’avoue, parfaitement iconoclaste, je me permets d’ajouter ce jour cinq injures belges à son répertoire déjà très fourni et de les traduire ou expliquer. Cela grâce à l'aide très précieuse de ce livre iconoclaste de Philippe Genion dont je vous recommande la lecture.
ESSUIE D’APRÈS DUCASSE !
La fête foraine (ducasse) est arrivée. Les barakis ont installé les carrousels, les manèges d’autos-tamponneuses, les loteries, les baraques à frites. On mangera ces dernières – les frites, pas les baraques – bien grasses, bien charnues, façon Jacques Brel chez Eugène, avec les doigts, à même le cornet en papier.
Dans la cuisine familiale on a préparé force carbonnades, tartes au sucre – en fait c’est de la cassonade -, cramiques ou craquelins.
La cuisinière a fait sa vaisselle et l’essuie est tout imbibée d’avoir séché assiettes, plats et couverts.
Le soir, quand l’homme rentre de la ducasse, il est imbibé lui aussi : il a bu quelques chopes, des demis et son penchant pour la Gueuze l’a même fait tomber à un moment dans la gadoue (berdouille). C’est pourquoi il se fait agonir par Madame, l’essuie d’après ducasse !
PETITE TCHOLLE !
C’est la nouvelle année. On se la souhaite « bonne et heureuse » et, en souriant sous cape, entre hommes, « longue et vigoureuse », référence à la tcholle qu’on a entre les jambes.
C’est là oublier que parfois, tout comme les plaisanteries, « les plus courtes sont les meilleures » : celle du Manneken Pis est un modèle de régularité et d’efficacité dans l’irrigation des fontaines et le gonflement de sa propre renommée.
Mais il y a un effet « testostérone » ou une légende urbaine qui incite l’être humain de sexe masculin à rêver toujours de posséder la plus grosse : la plus grosse voiture, fortune, muraille, envie réformatrice ou bitte d’amarrage dans le port de Trébeurden. Petites tcholles, va !
CRAPULEUX DE MA STROTJE !
Si vous allez chez Maman, rue du Midi à Bruxelles, et que pour cela vous enfilez des bas, des talons aiguilles et mettez une robe et un chapeau alors que vous êtes détenteur d’une tcholle, vous êtes en droit de traiter de « crapuleux de ma strotje » tout Hercule rencontré en chemin qui se permettrait de lancer à votre endroit – ou à votre envers - le mot «travelo».
Qu’il s’appelle Bossemans ou Coppenolle ne change rien à l’affaire.
TCHESSE PÉLETTE !
«Tchesse pélette qui peut» ne fait rire personne en Belgique où l’on se fiche comme de sa première fricadelle d’appliquer l’épithète (pelée) «crâne d’œuf» à Valéry Giscard d’Estaing ou à Laurent Fabius. Aucun roi de Belgique ne s’appela jamais Charles le Chauve. Notons que bien souvent le tchesse pélette enfant était doué d’une crolle spectaculaire. Entre nous, ou presque, on a même vu sur Internet de surprenantes photos d’un crolé aussi notoire qu’iconoclaste qui fréquenterait même, paraît-il, cette strotje-ci !
FOUCHNIN DE JARDIN !
Genre d’épluchure de légume ou de fond de paquet de chips invendable… quoique !
Résidu de fausse ou vraie couche de mulch qui ne vaut cependant pas grand-chose.
Attention : si vous avez affaire à quelqu’un du genre «Va donc, eh, patate !» il ne faut pas dire «fouchnin de jardin» mais «kikitte».
Ce nom-là viendrait du chanteur Jacques Brel qui exigeait toudi (toujours) qu’on lui servît des frites bien longues et surtout très parallélépipédiques. Il le répétait souvent à sa compagne du moment, Suzanne Gabriello :
- Ne me kikitte pas !
Ca l’énervait trop d’entendre ça tout le temps alors elle a pris le tram 33 et elle est partie manger des madeleines chez Marcel, au grand dam de Jean-Claude (Van Damme) qui en pinçait aussi pour elle.
Ecrit pour le Défi du samedi n° 442 d'après cette consigne