JE NE PEUX PAS M'EN EMPECHER !
En un mot comme en cent : 366 réels à prise rapide
2 juin 2016
Une addiction
Quand on aime la vie, une addiction, ce n’est pas assez !
Alors oui, à la soirée des conteurs de l’ADEC j’ai sorti mon appareil photo ET mon enregistreur.
Au concert de l’Antre-deux, une heure avant, j’ai aussi capturé l’atelier musique des Balkans et Samuel X? qui a interprété "Le roi boîteux", texte de Gustave Nadaud mis en musique par Georges Brassens.
- Tu vas en faire quoi de tous ces fichiers, Joe Krapov ?
- Rien, c’est juste une addiction !
DE COMPTE EN CONTE
En un mot comme en cent : 366 réels à prise rapide
3 juin 2016
Je n’aime pas
Je n’aime pas dire « je n’aime pas ».
Qui suis-je pour avoir des égouts et des couleuvres ?
J’en ai certainement, comme tout le monde.
Mais je n’aime pas plus que cela les exposer en place publique. Je préfère plutôt montrer ou partager ce que j’aime, par exemple les à-côtés des Fleurs du mail avec ce petit Chaperon rouge qui met ses pas dans ceux laissés par le petit Poucet et ses frères !
L'AUGMENTATION
En un mot comme en cent : 366 réels à prise rapide
4 juin 2016
Une action soignée
Une action soignée, ou qu'on a intérêt à soigner, c’est bien celle qui consiste à aller demander une augmentation à son chef de service.
Georges Pérec a écrit sur ce thème un livre qui est un petit bijou.
Je me souviens… ;-)
Je me souviens que la première année de notre installation à Rennes, j’étais retourné en donner lecture chez Drôle d’Hydraule à Sablé-sur-Sarthe.
L’atelier théâtre de Bourg L’évêque l’a donné ce soir dans le cadre des Fleurs du Mail. La mise en scène et l’interprétation étaient excellentes, très soignées. Un régal !
SOUVENIRS, SOUVENIRS
J’ai la mémoire qui flanche, j’me souviens plus très bien…
Où sont passées mes pantoufles ?
Qu'est-ce que j'ai fait de mes clés, mes lunettes et mes papiers, mon veston, mon lorgnon, mon étui d'accordéon ?
Oui je sais, je perds tout mais c'que j'veux pas c'est qu'on se moque de moi !
Oh ! Hé ! Hein ! Bon !
Et d’abord
Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a, qui c'est celui-là ?
Qui a eu cette idée folle un jour d’inventer l’école ?
Que reste-t-il de nos amours ?
Où sont les femmes ?
Z’avez pas vu Mirza ?
Où sont tous mes amants ?
Qui suis-je ?
Est-ce ainsi que les hommes vivent ?
Mais qu’est-ce que t’as mis dans le café ?
Où vas-tu, Basile ?
Dis, quand reviendras-tu ?
Et d’abord
C’est quand qu’on va où ?
Où c’est que j’ai mis mon flingue ?
Qui a tué Devy Moore ?
Qui a le droit ?
As-tu vu la casquette, la casquette, la casquette du père Bugeaud ?
Qu’est-ce qui fait pleurer les blondes ?
Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ?
Quoi, ma gueule ? Qu’est-ce qu’elle a ma gueule ?
Comment te dire adieu ?
***
Mémoire, que serais-je sans toi ? Heureusement que tu es là ! Je me souviens encore, fort heureusement, d’un tas de choses fort utiles :
"Vercingétorix, né sous Louis-Philippe, battit les Chinois un soir à Roncevaux. C’est lui qui lança la mode des slips et pour ça mourut sur un échafaud. Il faisait "Zip" quand il roulait, "Bap" quand il tournait, "Brrr" quand il marchait. Je ne sais pas ce que c'était et je crois que je ne le saurai jamais. Il n’y a plus d’après à Saint-Germain des Prés !"
Et je m’en fous ! Parce qu’à part ces interrogations non-existentielles, tout va très bien madame la Marquise ! Je me rappelle très bien que le prénom d’Alzheimer était Marcel et que mon oncle Walrus n’aime pas les œuvres d’Alois Proust !
Ecrit pour le Défi du samedi n° 405 d'après cette consigne
Fin de carnaval à Toulouse le 9 avril 2016 (3)
La nuit se lève entre deux ponts,
S'illumine de lampadaires
Et je suis là pour témoigner
Que la Garonne est un miroir
Offert à la beauté du soir