Le flatteur ressemble à la hyène qui vient pleurer à l’enterrement et bouffe le cadavre en ricanant une fois que la cérémonie est finie.
Qui n’aime que le missionnaire anglais bouilli avec des feuilles de menthe est détesté de tous les gastronomes chez les cannibales du Kenya amateurs de viande en sauce.
Qui ne regarde pas l’horaire avant de sauter risque de rater la liane de 8 h 47.
Qui a été saisi par l’oreille et entraîné dans un maquis ne doit pas s’attendre à ce que le gorille lui fasse écouter là des disques de Georges Brassens.
Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le 29 mars 2016 d'après la consigne décrite ainsi ici même hier :
On fabrique des proverbes bantous en collectant dix mots qui ne contiennent que la voyelle « i », dix ne contenant que des « a », dix mots de quatre syllabes et dix qui évoquent l’Afrique. On s’en sert pour remplacer les mots de proverbes écossais ou russes dont on conserve la seule trame.
En un mot comme en cent : 366 réels à prise rapide
30 mars 2016
Je pourrais écrire sur ma tête
Elle ressemble de plus en plus à celle qu’avaient mon père et mon grand-père. Nihil novi sub sole. Je ne suis pas le fils du facteur.
Je pourrais écrire sur ma tête si j’étais équilibriste, si j’étais pou dissocié, si je trouvais cela intéressant.
Je préfère écrire sur ce qui passe sur la tête de Joe Krapov. Ou par sa tête ou dans sa tête. Sur ce qu’il est capable d’inventer comme farces gentilles.
Peut-être ne fait-il rire que moi seul ?
Même si cela était, cela justifierait son existence dans le système religieux que nous partageons lui et moi !