A Valence, dans la Drôme, le 20 février 2016 (1)
Dans le dépôt-vente
Un trois-mâts embouteillé :
Secret de Licorne
Débâcle au musée :
J’ai fait disparaître Isaure,
Ame incontrôlable
Arômes d’été :
Des randonneurs affûtés
Dans le Puy-de-Dôme
Appâter, douceâtre…
Faire miroiter l’alcôve…
Mais d’abord… dînette !
A Valence, dans la Drôme, le 20 février 2016 (2)
Attachés au mât
Les marins-pêcheurs d’Ulysse
Déjouent l’enjôleuse
Pour les hommes mûrs
L’entraîneuse au noir corsage
L’entrebâille, ment.
Crêpes ! Confettis
Costume de Cléopâtre !
C’est la Mi-Carême !
Dame à sa fenêtre
De château moyenâgeux :
Jamais multitâche !
A Valence, dans la Drôme, le 20 février 2016 (3)
Enchevêtrement
De pistes, d’intrigues folles :
L’enquêteur patine.
Oter le torchon,
Constater, dans le panier,
L’oubli d’ouvre-boîte !
Désir entêtant :
Sauter sur la mulâtresse
A brûle-pourpoint
Naître pâlichon
Puis illuminer la nuit :
Bombyx du mûrier
A Valence, dans la Drôme, le 20 février 2016 (4)
Jouer du flûtiau
Pendant une extrême-onction
C’est assez fâcheux
Le vent de noroît
Sème des chants entêtants
Dans tes portugaises
La jolie flûtiste
Comme je la frôlerais
Si n’était l’évêque !
Blâmable bêcheuse
La Sévigné a pondu
Beaucoup trop d’épîtres
Dès l’apéritif,
Bâfré sans prévoir ! Gâchis !
Dessert : Forêt-noire !
Ce bâtard de Temps
Oblige à poser la plume
Et gâche la fête !
Ecrit à l'Atelier d'écriture de Villejean le 8 mars 2016 d'après la consigne "écrire des haïkus dans lesquels figureront un ou deux mots avec accent circonflexe".
En un mot comme en cent
10 mars 2016
Sentiment de déjà vécu
Je me suis battu tout l’après-midi avec l’affichage des commentaires et des photos sur le blog de Maïck la conteuse.
Je ne recommanderais pas Blogger même à mon pire ennemi. D’ailleurs je n’en ai pas, hormis moi-même !
J’ai fini par trouver pour les commentaires. Mais pour les images, Google ignore le WYSIWYG. Je n’ai rien trouvé de mieux qu’un tableau en HTML dans lequel on pose les images à l’aveuglette ! Triturer le html, après avoir rêvé cette nuit de la feuille de pointage des horaires à Sablé, ça donne une vieille sensation de sur place !
Le long du Roubion à Montélimar (Drôme) (1)
HAIKUS A CHAPEAUX
Lorsque Dieu plaisante
Il met des huîtres perlières
Sur l’îlot perdu
Comment ferait-elle
Sans accent sur « tête-bêche »,
L’année érotique ?
Crime et châtiment ?
Sur le trône du théâtre
Le roi nu se meurt
Mâle incontrôlable :
On a interdit d’hôtel
Le vieux partouzard.
Le long du Roubion à Montélimar (Drôme) (2)
Le fameux trois-mâts,
A défaut de rendre riche,
Fait rêver des îles
Au mois de ventôse
Le calendrier nouveau
A perdu ses feuilles
Inspecteur Croûton !
Libellule dans la bulle,
Rire déchaîné.
L’archevêque, à fond,
N’avait pas vu le dos d’âne :
Emplâtré dans l’arbre !
Le long du Roubion à Montélimar (Drôme) (3)
Procession d’insectes
Sur la Nationale sept :
Départ d’aoûtiens.
Leçons ânonnées,
Opiniâtreté, maîtrise
Mènent aux diplômes
Au dîner-spectacle,
Sortie du gâteau géant,
Elle se dévêt, D.
Contre une carotte
Ou un grand plat de lentilles
Troquer droit d’ânesse
Le long du Roubion à Montélimar (Drôme) (4)
Que deviendraient-ils,
L’affreux reître et le bélître
Sans épée ni cape ?
Ah ! L’arrière-goût,
L’âpreté de la migraine
Lorsque l’on dessoûle !
On était l’aîné.
Le temps distribue disgrâces :
On devient l’ancêtre !
Tous les autographes
De ceux qui vous idolâtrent…
Partis ! Déplâtrage !
Ecrit à l'Atelier d'écriture de Villejean le mardi 8 mars 2016
d'après la consigne : "Ecrire des haïkus en y insérant un ou deux mots
qui contiennent des accents circonflexes issus de cette liste"
En un mot comme en cent : 366 réels à prise rapide
9 mars 2016
Debout dans
Debout dans le salon de Marie-France je goûte la discussion à propos de « Blagues à part » de Vanessa Rousselot et les tartelettes au citron du potlatch.
On est là dans le cadre des projections à la maison de l’association « Comptoir du doc ». Il pleut dehors, on a ri jaune au film sur l’humour palestinien, c’est un mercredi, jour du « Canard enchaîné », mais je ne me sens pas responsable des misères de ce monde.
Je suis comme un enfant debout dans un musée, les grands parlent, et moi je rêve en regardant les couleurs du tableau.