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Mots et images de Joe Krapov
5 octobre 2015

Les brumes de Moulin-du-Comte à Rennes le 4 octobre 2015 (2)

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... les lumières sont fabriquées artificiellement...

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5 octobre 2015

Les brumes de Moulin-du-Comte à Rennes le 4 octobre 2015 (3)

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...mais pourquoi devrait on interdire à l'enfant...

5 octobre 2015

Les brumes de Moulin-du-Comte à Rennes le 4 octobre 2015 (4)

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... de jouer avec son kaléïdoscope ?

4 octobre 2015

L'Orchestre d'harmonie de Fougères au Thabor à Rennes le 27 septembre 2015 (2)

Heu-reux !

4 octobre 2015

A TES SOUHAITS (1)

Tous les souhaits d’amour
Parcourent
Le réseau de nos veines.

Parfois un ange passe,
Semant l’amour rapace,
Faisant naître nos peines.

151004 265 159

C’est l’âge adolescent,
Métal incandescent
Qui ronge

Et accroche au linteau
De la porte le couteau
Du songe.

151004 265 164

C’est un temps de chenilles :
Pour des fruits en guenilles
On tente le démon.

Des étoiles ont surgi
Au pays du Fuji
Pour entourer le mont.

151004 265 166

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4 octobre 2015

A TES SOUHAITS (2)

151004 265 169

- Hatsue ! cria le garçon.
- Saute par-dessus le feu ! Si tu sautes par-dessus… » dit la fille d’une voix claire et forte.

Le garçon n’hésita pas. Le corps nu que la flamme illuminait, il prit son élan sur la pointe des pieds et bondit au travers du feu. En un clin d’œil il se trouva face à la fille. Sa poitrine toucha légèrement les seins de Hatsue…

4 octobre 2015

A TES SOUHAITS (3)

Et elle disparut
En un éternuement
Dans les nuées célestes.

Comme une étoile au nid
Pour l’oiseau ferrailleur
On ramène chez soi

Une âme désunie,
Une pointe à frayeur
Une échelle de soie.

151004 265 175

 On l’accroche au nuage,
On franchit un barreau,
On s’agrippe aux montants.

A quoi bon s’évertuer ?
Les glaces prostituées
Fondent sur le printemps

Car le nuage est l’ange,
La flamme est le fouet
Et la souillure est vaine.

151004 265 176

Ils sont loin désormais
Tous ces jeux de folie.
La nuit les cicatrise

Les anciennes brûlures,
Les émois de jadis
Le temps les électrise.

151004 265 177

Sur la chaise, au jardin,
Sous les grands pruniers roses
Un vieillard se souvient

Et la lampe, inondée
Des jeunes papillons
Naufragés de minuit,

S’éteint avec le feu
Qui brûlait sous ses pieds
Et sous son torse nu.

151004 265 178

Ecrit à l'Atelier d'écriture de Villejean le 29 septembre 2015 d'après cette consigne :

Vous écrivez un texte. Vous insérez au milieu de votre texte ce fragment de roman de Yukio Mishima :

- Hatsue ! cria le garçon.
- Saute par-dessus le feu ! Si tu sautes par-dessus… » dit la fille d’une voix claire et forte.

Le garçon n’hésita pas. Le corps nu que la flamme illuminait, il prit son élan sur la pointe des pieds et bondit au travers du feu. En un clin d’œil il se trouva face à la fille. Sa poitrine toucha légèrement les seins de Hatsue…

Vous pouvez en plus utiliser des images de la poésie suivante :

A la flamme des fouets (Paul Eluard)

Métal qui nuit, métal de jour, étoile au nid,
Pointe à frayeur, fruit en guenilles, amour rapace,
Porte couteau, souillure vaine, lampe inondée,
Souhait d’amour, fruit de dégoût, glaces prostituées…

4 octobre 2015

QUELLE PETULANCE !

- Il va bien falloir qu’en silence ou pas un jour je me lance, dit la scie.
- Ne te casse pas le tronc ! répond l’arbre. Il y a déjà le nageur qui fait la planche ».

 

Hiawatha

- Il va bien falloir qu’un jour je me lance, dit Tom à Hawks (Howard).
- Dans le commerce de haches à destination des bedeaux ? C’est encore illégal, répond Hiawatha.



- Il va bien falloir qu’un jour je me lance, dit le boomerang.

- Ca ne sert à rien, tu t’appelles Reviens, répond l’aborigène.



- Il va bien falloir qu’un jour je me lance, dit l’accessoire de l’athlète.

- T’es pas un peu marteau, non ? répond le spectateur des J.O. qui se l’est pris sur la tête.



- Il va bien falloir qu’un jour je me lance, dit le « Pouah ! ».

- 3 mètres trente-six ! J’suis dégoûté ! répond l'athlète. Et de dépit, il en lance un autre.



- Il va bien falloir que je m’arme strong, dit Lance.

- T’as qu’à dire que c’était à l’insu de ton plein gré ! répond Richard.



- Il va bien falloir qu’un jour je me Lens, dit le musée du Louvre.

Et le mineur-campeur le pousse dans le dos. Le musée glisse le long de la pente et atterrit sur le carreau de la fosse 9.

- Euch’ terril, ch’est à mi ! J’étos là avint ti ! T’es très ben là d’ù qu’tes quéu. Si té m’cros pas, acoute eum quinchon !

 

130809 096

 

- Il va bien falloir qu’un jour je me lance, dit le diaporama.
- Ah non ! A tous les coups, c’est encore Joe Krapov qui chante, dessus ! 

Une traduction en français de ces paroles en Ch'ti est consultable ici.

Ecrit pour le Défi du samedi n° 370 d'après cette consigne

3 octobre 2015

LE GOÛT DES GLACES PROSTITUEES (1)

150711 N 003

150711 N 010

150711 N 011
Sur la pointe des pieds
L’esquimau allait voir
Les glaces prostituées.

3 octobre 2015

LE GOÛT DES GLACES PROSTITUEES (2)

150712 004

150712 006

150712 011

Dépourvues de guenilles
Elles vendaient
Au plus offrant

Leur monstruosité
D’iceberg incandescent,
Leurs caresses de vagues,

Le métal de leurs flancs
A stries parfois rosées,
Leur volupté d’étoile
Et leurs promesses d’inondation
Dans l’avenir plus ou moins proche.

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