... OU ALORS DEMAIN !
Je n’ai pas eu le temps de finir celui-là :
"Toujours ils PRESCRIRONT rectitude et devoir, ordre et ponctualité. Mais à quoi bon TRANSPIRER, PRONATRICES CRISPANTES, sous nos blancs CANOTIERS ? Laissez nous CONSPIRER et opposer au STRESS les ANTICORPS vaillants de l’aujourd’hui peut-être ou bien alors demain ! SPRINTERA qui voudra dans la chasse aux CORSAIRES à TRICORNES ! On CROISERA les bras plutôt que s’étriper ! Nous nous REPAITRONS de ne rien glander. Nous RETRAIRONS la vache à lait de l’oisiveté et tant pis, mère, si CROIT le vice ! Arrêtons-nous pour PACTISER avec la Paresse à la POTERNE du rire, salle des pas perdus et TAPONS le CARTON aux tables du temps mort ! PIANOTONS ! PICORONS ! PATINONS ! POTINONS ! Pestons contre le devoir RASOIR ! Allons plutôt PIONCER, les COPAINS !"
Du coup je livre mes tweets… en temps et en heure : côté procrastination c’est donc chou blanc (mais côté tweet c’est Schubert !)
Les rois fainéants n’emmerdaient personne alors que les présidents qui ne manquent pas d’air nous les gonflent !
- Aï Aï Aï ma mère ! dit le paresseux. C’est quoi-là ?
- C’est l’automne, répond Poutine.
- Déjà ? J’ai pas vu passer l’été !
- Pourtant j’ai chanté ! commente la cigale.
Il voulait inventer la guillosecotine afin de recoller la tête des uns sur le corps des autres. Il n’y parvint jamais. De cette idée notée sur un ticket de métro il fit une chanson puis une autre puis une autre. Si bien qu’il ne devint jamais ni peintre ni inventeur mais chanteur.
Il manquait tellement d’ambition en arrivant à Paris que son ami Balzac l’appela Procrastignac
De par la Madone, il y a maldonne ! Tu mérites badine ! Que tu procrastines en Aston Martin, ça m’étonne, Martine !
C’est bon de remettre à deux mains ce qu’on ne peut pas faire en se tournant les pouces.
Car on n’a, comme il se doi(g)t, que deux pieds et l’énergie en rêvant s’taille !
Cossards écossais que le dédain bourre, soyons avares de nos efforts : rendons à Mac ce qui appartient à Mou-staki !
Dans mon hamac - GEORGES MOUSTAKI par Laura_VB
Centon de Provence :
- Venez donc par ici, monsieur le sous-préfet ; pour composer votre discours, vous serez beaucoup mieux sous mes arbres…
- Aujourd’hui peut-être, ou alors demain ?
Ecrit pour le Défi du samedi n° 327 à partir de cette consigne