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Mots et images de Joe Krapov
10 novembre 2013

Un dindon sur la promenade des Bonnets rouges à Rennes le 2 novembre 2013

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Ne soyez pas le dindon de la farce ! La pochade écrite pour le Défi du samedi et publiée ci-dessous est à prendre au second degré, du genre "qui aime bien châtie bien". Je commence à être véritablement fan de Fred Vargas et de son commissaire Adamsberg ! L'épisode du chat policier dans "Dans les bois éternels" m'a réjoui et nous venons passer trois heures captivantes et hilarantes à visionner "Sous les vents de Neptune" !

Même la bande-annonce que je vous ai dégotée est drôle ! Youtube semble sans provisions  autres que tchèques !

Allez soyons sérieux :

 

Toute l'actu Cinéma est sur Commeaucinema.com

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10 novembre 2013

Autocollant vu à Rennes Beaulieu le 24 octobre 2013

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Moi aussi j'aime Neil Young !
Et je suis tombé ce week-end sur le film de Jonathan Demme pas sorti en France et pas disponible en dévédé "The Trunk show". Sur Youtube !

10 novembre 2013

DANS LES DEBOIRES ETERNELS

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Il avait commencé à lire le roman quelques jours auparavant. Il l’abandonna à cause d’affaires urgentes et l’ouvrit de nouveau dans le train en retournant à sa propriété. Il se laissait lentement intéresser par l’intrigue et le caractère des personnages. Ce soir-là, rentré chez lui, il prit après le repas une feuille de papier et entreprit de noter ce qui lui semblait, dans les dialogues, relever de la folie douce. Du chapitre 1 au chapitre 26 – le roman en comptait 67 – cela donnait ceci :

- Celui-là, pas de plomb dans la tête, pas de plomb dans les mains. Il va sur son âne en suivant sa boussole, comme ça l’arrange.
- Eh bien laisse-le !

- Elle n’est pas bien réglée, votre radio. Vous voulez que je vous l’arrange ?
- Non, hombre. Je ne veux pas entendre leurs âneries. A mon âge on a le droit de ne pas se laisser faire.

- Et si on meurt avant d’avoir fini de vivre, c’est pareil. Les assassins continuent à tourner dans le vide, des engeances qui viennent nous démanger sans cesse

- Eh bien quel est le problème ?
- C’est moi le problème.

- Tu n’as pas remis tes chaussures ?
- C’est bien comme cela : les idées peuvent circuler par la plante des pieds.

- Mais qu’est-ce qu’on peut faire, si c’est la mort ?
- On va voir, on va s’arranger.

Il est évident que le chat avait un tempérament d’alcoolique, à surveiller.

- On ne peut vivre en homme en restant sur les berges
Et celui qui s’y tient dans le néant s’immerge.

Arrivé à ce stade, Jean-Baptiste, bien que cela ne fût pas dans ses habitudes, tapa du poing sur la table et il vociféra : « Elle va trop loin ! Ca ne peut plus durer ! ».

Il traversa plusieurs salles du château et pénétra dans son bureau. Il ouvrit son agenda de cuir rouge et consacra le reste de la soirée à passer une bonne dizaine de coups de téléphone. Ses interlocuteurs habitaient des pays différents dans le monde et cela lui prit un certain temps. Cela aurait été plus pratique de lancer un « Doodle » sur Internet mais il n’était pas au fait de ces technologies modernes et eux non plus sans doute aucun. Le stage de génétique qu’Elle lui avait fait effectuer au Québec lui avait laissé trop de mauvais souvenirs pour qu’il s’y mette un jour vraiment.


***

Quinze jours après cet énervement, les véhicules les plus divers franchirent, sur le coup de 18 heures, la grille de sa propriété de Saint-André-Goule-d’Oie. Les gens du village, étonnés, virent passer un coupé 504 Peugeot, une 4 CV Renault conduite par une ménagère de plus de cinquante ans accompagnée d’un passager lourd et massif , un cabriolet 403 Peugeot immatriculé aux USA, trois véhicules anciens immatriculés en Belgique, une Torpédo 1925 et même un cab anglais avec cocher, entouré d’une nappe de brouillard et tiré par deux chevaux blancs.

DDS 271 Rouletabille

Tous ces gens portaient des couvre-chefs aussi bizarres que démodés, des casquettes, des melons, des chapeaux mous, même un deerstalker et bien qu’il ne plût pas, certains semblaient n’avoir jamais quitté l’imperméable beige qu’ils portaient sur le dos sauf peut-être pour dormir. Un autre, par pléonasme ou plaisanterie, était vêtu d'un costume en tissu à pied-de-poule.


La nombreuse domesticité du château mena les invités dans les différentes chambres à eux destinées puis sur le coup de 20 heures tous ces messieurs, fumant la pipe ou pas, la dame en tailleur anglais, l’Ecossaise en kilt, le couple de semi-retraités où la femme portait la culotte et l’homme le kilt se retrouvèrent dans le grand salon, pour une fois fin prêts à passer à table pour ce repas de « retrouvailles confraternelles ».

Quand Jean-Baptiste descendit l’escalier, des applaudissements furent émis mais il fut bien le seul à ne pas sentir qu’ils étaient simplement polis. Il serra des mains, fit des bises aux dames, balançant du « cher collègue » par-ci, du « Comment vas-tu depuis le temps ? » par là.

On servit du Champagne à l’apéritif et puis on s’assit devant les empilements d’assiettes qui laissaient présager de nombreux services.

L’hôte réclama le silence et dit :

DDS 271 Maigret

- Mes chers amis, je vous ai réunis ici pour que tous ensemble nous prenions la défense de notre profession et nous libérions de ces semi-divinités qui font de nous des jouets ridicules du destin et nous infligent un sort que nous n’avons pas mérité. ..»
- Il y a sans doute plus grand malheur que d’habiter dans un château, même tout seul, tu ne crois pas, Jules ? » glissa tout bas Mme Maigret à l’oreille de son mari.
- Ou alors il veut parler des adaptations cinématographiques ! répondit le commissaire retraité.
- Celles dans lesquelles on nous remplace par des duos comiques. On m'a parlé de Lampion et Larosière ! Il fallait bien qu'ils se mettent à deux pour égaler mes petites cellules grises !" plastronna Hercule Poirot.



- Moi qui vous parle, je dois vous avouer que ma créatrice ne m’a pas ménagé au long de ses récits. J’ai failli attraper la peste, être accusé de meurtre par des policiers québécois, être acculé au suicide par un serial killer octogénaire… Franchement, est-ce bien crédible ?
- Nous aussi, on se moque de nous ! lança Dupondet. 
- Je dirai même plus, on se fout de notre gueule ! ajouta Dupontet
- Ne vous fâchez pas ! conseilla Imogene.

- Je n’ai dû mon salut qu’en me dissimulant tout nu dans le peignoir de mon lieutenant, accroché comme un ouistiti dans le dos de Violette Retancourt ! Y a-t-il plus ridicule comme situation ?
- Ce type n’a pas d’humour » glissa San-A. à l’hénaurme Béru.
- Ni de tempérament ! rétorqua celui-ci.

DDS 271 Burma

- Je ne vous parlerai pas de ma brigade ! 27 personnalités atypiques dont certains hystériques avec lesquels je suis à deux doigts de m’affronter violemment à coups de tessons de bouteille. 
- En parlant de bouteille, quand est-ce qu’on reboit ? demanda Marlowe à Burma qui était en train de bourrer sa pipe à tête de taureau.
- J’espère que ce mec va mettre son mystère KO un peu plus vite que ça ! Sa jactance m’ennuie ! As-tu remarqué, mon cher Philip, comme Miss Marple a des roberts choucards ?

- Et ma vie affective ? De quoi j’ai l’air avec cette paternité assumée en toute camaraderie avec une artiste-plombière qui est toujours barrée aux quatre coins du monde et qui couche avec mes adjoints ?
- Ah si nos enfants pouvaient partir se balader plus souvent avec leurs horribles mioches, confia Tuppence « the bag » Beresford à son mari Tommy.

DDS 271 Sherlock

- C’est pourquoi je vous ai réunis ici ce soir. Ras le bol de mon passé pyrénéen qu'elle me renvoie dans la figure ! Marre de ces dialogues ridicules, de toutes ces moqueries sur mon manque de vocabulaire et mon peu de mémoire ! Je pense qu’avec toute notre science en matière criminelle, nous pouvons ensemble traverser le miroir et aller mettre fin définitivement aux agissements de cette femme qui dénature le roman policier et le transforme en roman-photos pour midinettes amoureuses de psychologie de salle d'attente médicale  et de cinéma fantastique pour adotes !
- Décrochez-moi ces gousses d’ail qui déshonorent mon portail ! » higelinisa Rouletabille.
- Si je comprends bien, Adamsberg, vous nous proposez d’aller tous ensemble commettre un meurtre ? s’étonna Hercule Poirot.
- Oui, le crime parfait, même ! Qui irait soupçonner un héros de fiction d’avoir assassiné son créateur ?
- Vaste fumisterie, protesta Sherlock Holmes. Rebellion de potache ! Mauvais fils ! Parvenu nihiliste ! Ingrat double !».

Et, de l’autre bout de la table, il balança sa loupe à la tête du commissaire. Celui-ci, atteint au front par ce boomerang sans retour, s’écroula et resta immobile.
Nick Charles s’approcha de lui et dit à Nora en lui prenant le pouls :
- Comme aurait dit Groucho Marx : soit ma montre est arrêtée, soit cet homme est mort !

Asta, leur chien, vint lécher l’oreille d’Adamsberg puis s’en retourna aux cuisines où flottaient de meilleures odeurs.

- Bon ! L’enquête va pouvoir commencer, m'sieur-dames ! déclara Columbo.
- Ah non, on bouffe d’abord ! protesta Bérurier. On se débarrassera du corps après. On n'a qu'à le mettre dans un lieu incertain en attendant. De toute façon on a bien vu que c'est Holmes qui a fait le coup. Devait être encore shooté, à mon avis, ce sacré Rosbif !
- Je ne comprends pas pourquoi ce gars détestait tant les zoologues ! s’étonna Wenceslas Vorobeïtchik.
- Moi c’est les archéologues, avoua Miss Marple.
- Et moi c’est les prologues ! plaisanta Ferdinand Flure.

***

DDS 271 train

Le train s’arrêta. La jeune fille au pantalon vert éteignit sa tablette. Sa voisine lui demanda :

- C’était quoi, le nibouque que tu lisais ?
- C’était une Krapoverie !
- En html ?
- Ouais, il a pas eu le temps de faire des Acrobaties autour de sa daube, cette semaine ! Ni de faire intervenir Arthur le fantôme justicier pour faire disparaître le corps de la victime, ni de chanter « Arthur où t’as mis le corps ».
- Ah ben tu t’es fait voler alors, côté multimédia !
- Ouais ! Je vais me remettre au livre en papier ! Et toi tu lisais quoi ?
- J’peux pas t’le dire ! Des trucs salaces !
- J’ai d’viné ! Vargas-sur-Sarthe !

 DDS 271 Sherlock 2

 Ecrit pour le Défi du samedi n° 271 à partir de cette consigne.

10 novembre 2013

A la Fête de la mer de Ploumanac'h le 18 août 2013 (1)

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- Hé ! Ho ! Doucement ! Y'a pas le feu au lac !
- Mais à la mer si !

10 novembre 2013

A la Fête de la mer de Ploumanac'h le 18 août 2013 (2)

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Gymnastique rythmique et (s)portive !

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10 novembre 2013

A la Fête de la mer de Ploumanac'h le 18 août 2013 (3)

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Les Bretons sont ouverts sur la mer. En ce moment ils en ont plein le dos...
des continentaux !

10 novembre 2013

A la Fête de la mer de Ploumanac'h le 18 août 2013 (4)

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Le saviez-vous ? Le Père Noël aussi prend ses vacances en Bretagne !
Le voici installé parmi ses amis les enfants à un spectacle de la Fête de la mer à Ploumanac'h !

7 novembre 2013

Ploumanac'h (Côtes d'Armor) le 18 août 2013 (1)

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Vive la France ? En Bretagne ?

;-)

7 novembre 2013

Ploumanac'h (Côtes d'Armor) le 18 août 2013 (2)

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C'est parfois un miracle d'obtenir des effets de profondeur de champ sur un compact numérique !

7 novembre 2013

Ploumanac'h (Côtes d'Armor) le 18 août 2013 (3)

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Un portrait en pied qui aurait du chien.

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