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Mots et images de Joe Krapov
15 septembre 2013

SLAM DU DÉSIR EN AVANT TOUTE

Sur mon calame un slam mité, calamiteux, silex frotté plein d’assurance et d’assonances si ça me tente ?

Bien sûr, mon oncle, un peu mon n’veu et je l’entame comme un rubis, je le sertis comme s’il était destiné à une sommité grandiloquente ou éloquente, une playmate de Sumatra ou une mousmé en mal d’amour et de mots tendres venue se glisser sous ma tente ou dans mon havresac (en scène-maritime).

Freud

Somme toute, que veut-on de nous ? Quel est donc le plan de Sa Majesté ? Que nous dit la voix de Son Maître ? Sommes-nous de simples matous, soyeux, silencieux et doux dont le sommeil tentaculaire ferait naître des désirs fous, des listes de souhaits mal tus sur le divan de l’analyste ? Des rêves si mal fagotés qu’ils auraient l’air de simagrées plus ou moins testostéronées comme Mickey ? Des mots qu’on lancerait d’une voix de Stentor quand la sapine mouille dans l’île de la Tortue ? Bref, t’en veux, Sigmund, des tartines ?

L’homme de l’art sourit et sait bien que derrière ces phrases de mystère il y a de l’inconscient, qu’il y a de la matière et qu’une fois lancée la chenille des mots plus grand chose ne stoppe ma logorrhée de myope.

Car manifestement un sit-in sur matelas avec six militantes à huis-clos mais sans Sartre, tope-là, topless, oui ça me tente, je suis partant et même sans réclamer qu’on reste, sans demander mon reste, je n’en laisserai pas !

MaSorciereBienAimee-MEA

Un slow avec Satan qui se serait immiscé dans l’âme d’une sorcière prénommée Samantha et jouerait du ballet, très smart dans son tutu, oui, cela m’intéresse.

Au sommet de la tête de Samia ma maîtresse déposer une tiare, un diadème de star ou toute autre coiffure qui la rendrait plus grande aux yeux de ces miteux qui parfois nous regardent en sidérés mateurs jaloux de son manteau d’hermine et de candeur, de ses yeux couleur menthe, de ses seins monstrueusement parfaits et de tous ces trésors qui me soutiennent le moral, oui, ça, je le veux fort, moi y’en a vouloir toi pour couvrir ma raison, être à l’abri des tuiles que sème l’existence.

Couronner cette reine, cette sirène généreuse, ce fleuve impétueux, ce Mississipi blanc qui fait la roue à l’aube pour que de ma satire il naisse un grand dieu Pan et que l’on joue des flûtes ou pique des fuseaux vers un monde meilleur, pensez si j’ai envie de le suivre l’alezan qui me tente et me fait d’une détente bondir sur ma moto, faire vrombir le moteur et laisser mal finir le slow de Marylou : j’ai toujours mal aimé le passage à Nivôse après les étés chaud qui vous ont mis en train.

Quetzal

Mais quoi ? Ce monde tarte est-il voué toujours à emplir cimetière ? Au théâtre simiesque d’Hermès et de Pluton, à l’envers du mirliton, aux hécatombes militaires, pourquoi faut-il toujours que nous nous limitions ?

Ce qui nous tente, faisons le : relevons les défis et réalisons-nous, posons sur le muret ce qui plombe nos vies et partons conquérir comme l’oiseau Quetzal l’épanouissement total !

 

Ecrit pour les Impromptus littéraires du 9 septembre 2013 d'après cette consigne.

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