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Mots et images de Joe Krapov
16 juin 2013

CRITIQUE DRAMATIQUE AMBULANT (2)

Pourquoi nous ravit-il, ce « spectacle de rue pour une princesse, un prince, une guitare et un cheval moche » ? Parce que c’est du cinéma en vrai, et du grand et que tout y passe ! Dès l’arrivée de l’homme sur son cheval de son on pense aux « Visiteurs du soir » et la guitare électrique semble Garance-tir à qui guette des tonneaux de Satisfaction. Quand elle lui commande une suite de sérénades en les appelant par leur numéro dans la liste, c’est le juke-box d’American graffiti réinventé à sauce troubadour-trouble amour : Mel Brooks revisite le temps à coups d’anachronismes et tout le dernier siècle en chansons défile car on entend Brassens, Renaud, Vassiliu, Bob Marley, Sanseverino et même Gilbert Bécaud. 

Mais lesdits bécots attendront car le western a commencé ! Il l’a traitée de tarte et sur le jardin du moulin Laurel et Hardy sont apparus, Mack Sennett macule la saynète, l’entarteur belge frappe encore – Tiens voilà du Godin, du badin, du gadin ! - et la mousse à raser, à défaut d’épinards, jette un froid entre Olive et Popeye. Ca ne va pas toujours de soi, d'aller de conserve !

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On fera très vite d’une rapière deux coups et on se retrouvera dans Scaramouche avec des bleus à la lame comme à l’âme avant que d’un épithalame elle ne finisse par avouer son feu (Ocus !) de sorcière de Salem à ce salaud d’homme.

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