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Mots et images de Joe Krapov
30 novembre 2024

PLEIN LE CORNET !

 

Plaignez moi les aminches ! La société est bien barrée et c'est dur d'être un homme aujourd'hui !

 

Les souris deviennent vertes dès que tu poses ton coquillard sur l'herbe tendre et qu'il y a un mot de travers qui dépasse de ton vocabulaire !

 

Là, ce soir, avec le mot "gonzesse" au milieu de ma liste j'ai encore une fois tout fait pour que les poules me volent dans les plumes ! Ah quelle bath idée j'ai eu, les poteaux, d'aller piocher mes mots dans une chanson de Momo, l’ineffable Maurice Chevalier, le gars qui s'est fourré plein de picaillons dans les poches et qui est devenu prospère en chantant « Yop la boum ! ». Il a tout pour plaire à ces dames d'aujourd'hui, l’hagiographe des releveurs de compteurs, des harengs, des maquereaux, des désormais insoutenables souteneurs.

 

Pour être honnête avec vous mézigue qui avais du goût pour ce répertoire de chansons des années 30 à 40 je pense quand même que celle-ci, « Prosper » est réellement bien crade et que je peux coller à la baille la moitié de mes partoches parce que du « Mauvais garçon » à « La Tonkinoise », de « Comme de bien entendu » à « Fais-moi mal, Johnny ! », toutes ces histoires de malabars, de durs de durs qui chipent leur braise aux mômes et les traitent comme si elles étaient les der des ders, je suis bien d'accord, c'est pas des manières !

 

Mais je les vois venir, les musaraignes ! Même si je leur chante le « Ma gonzesse » de Renaud, même si je leur explique que je mets tous les jours les petits plats dans les grands pour « ma princesse, celle que je vis avec », elles ramèneront quand même leur fraise vu que la cause est adoptée, installée profond dans leurs fouilles et que la litanie ressort toujours, balancée à chacun quoi qu'il ait fait ou pas : « Tous les mecs sont des salauds ! »

 

Oui, c'est vrai, en ce moment il y a du choix, il y en a plein des costards à tailler ! Entre les violeurs, les harceleurs, les zigomars, les pas classes, les proxos, les envahisseurs, ça devient difficile, avouez-le, de vendre l'homme honnête, le mari chouette, le copain drôle.

 

Elles sont toutes à se demander toujours : « Où sont les trous dans la raquette ? Sur quoi met-il le voile, ce mec ? Combien de victimes à l’actif de ce Barbe-bleue de banlieue ? » Franchement vous me soupçonnez réellement de danser le joyeux tango des bouchers de la Villette une fois que je suis sorti de l'atelier d'écriture ? Alors que les rares fois où je vais au fest-noz je garde les sacs de mes copines !

 

Quand je suis trop groggy de ce procès permanent, quand ce très Léonard Cohenien « There is a war between the man and the woman » m’esquinte le vase alors je trisse, je calte, je me calfeutre, je traîne en tatanes dans ma piaule, je mets la viande dans le torchon et une fois au pajot, pour un peu, je relirais bien du San Antonio mais je crois bien qu'avec l'âge le goût m'en est passé ou alors ce sont les voix de Greta Thunberg et de Judith Godrèche qui commentent « Les vieux schnocks parlent aux vieux schnocks » et ça, avouez le, ce jeunisme écologique servi en cerise sur le gâteau, ça prend le chou quelque part !

 

P.S. Je signale pour le fun que le dictaphone de Windows dans Libre office a remplacé les mots « gonzesse », « trous » et « fest-noz » par une volée d’astérisques ! Même les mots n’auront plus droit de cité bientôt ! L’intelligence artificielle lave plus propre ? ;-)

 

 

Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le mardi 26 novembre

d'après la consigne AEV 2425-10 ci-dessous

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29 novembre 2024

OH ! LA BELLE VIE !

 

 

1

Oh ! La belle vie !

Faire un trou dans la glace

Vivre de pê-ê-che

 

Oh ! La belle vie !

La banquise

Est sortie à cinq heures

A la fraî-aî-che

 

 

2

Oh ! La belle vie !

Faire du ski

Sans souci de la chu-u-te

 

Oh ! La belle vie !

Pas de sapin

Pas de rochers

Pas de culbu-u-te

 

 

3

Oh ! La belle vie !

Pas de nuit

D’insomnie

Au soleil de minuit

 

Oh ! La belle vie !

Nuit polaire

Nuit d’amour

Qui dure vingt-huit jours !

 

 

4

Oh ! La belle vie !

Dans l’igloo

Se chauffer contre l’au-au-tre

 

Oh ! La belle vie !

Sensations inouïes

Inui-i-tes

 

 

5

Oh ! La belle vie !

Pouvoir dire « Phoque ! » autant

Qu’on le souhai-hai-te

 

Oh ! La belle vie !

Autres temps autres morses

C’est la fê-te

 

 

6

Oh ! La belle vie !

Bonbon et chocolat

Caramel et mamelles

 

Oh ! La belle vie !

Et Lolobrigida

Dégustés à l’entra-ac-te

 

 

7

Oh ! La belle vie !

Se peut-il que la banquise

Fon-on-de

 

Oh ! La belle vie !

Mais c’est quoi tout ce charbon

Immon-on-de ?

 

 

Si un jour on devient

Des migrants climarctiques

 

On viendra à Paris

Installer nos igloos !

 

 

Écrit et enregistré pour le Défi du samedi n° 848

d'après cette consigne : igloo

28 novembre 2024

La Cité internationale de la tapisserie en Aubusson (Creuse) le 1er août 2024 (1)

 

Ben oui, en Aubusson. On dit bien "en Avignon" ou "En attendant Godot !". Quelques grands noms de la peinture ont travaillé aussi ce support intéressant, la tapisserie.

 

 

"Les Triangles blancs" d'Alexandre Calder (1970)

 

 

"Nombril" de Jean Arp (1961)

 

 

"Le Hibou" de Pablo Picasso (1961)

 

 

"Les Mains" / Le Corbusier (1956)

 

 

"Zsolt" / Victor Vasarely (1957)

27 novembre 2024

Souvenirs de fin novembre 2024 à Rennes

 

Ce dimanche-là, le 24 novembre, quand je me suis levé, il y avait un tigre sur la table de la cuisine. Je n'ai pas osé l'approcher et de ce fait nous avons pris le petit-déjeuner dans la loggia. C'est notre invitée du jour, Mademoiselle Zell, qui avait ramené cette création personnelle du stage de formation de céramiste qu'elle vient suivre à Rennes tout ce trimestre. Ou toute l'année ? Je n'ai pas compris pour combien de temps j'en avais à faire le cuisinier le mercredi soir. Et quand la mère et la fille discutent ensemble, il est très difficile d'en placer une, ne serait-ce qu'une toute petite question d'un ordre aussi prosaïque ! ;-)

 

 

Ce retour temporaire chez ses parents lui vaut de goûter aux joies de la SNCF et le vendredi 22, pour retourner à Nantes, elle a mis plus de deux heures et on l'a fait passer par la bonne ville de Sablé-sur-Sarthe où elle a jadis fait ses premiers pas dans la vie ! Avec la SNCF tout est possible ! Pourquoi mettre une heure pour faire se rejoindre deux métropoles alors qu'on peut en passer deux et plus pour revisiter la Sarthe, ce jardin extraordinaire où 24 heures comptent plus qu'ailleurs ?!

 

 

Ce même vendredi je suis retourné pour ma part dans le bâtiment de la Présidence à Beaulieu pour voir un diaporama sur Venise. J'en ai profité pour photographier les tapisseries exposées là. Je n'ai pas réussi à trouver leur trace sur la toile et je ne sais donc pas qui les a réalisées.

 

 

 

 

 

 

26 novembre 2024

CONSIGNE 2425-10 DU 26 NOVEMBRE 2024 DE L'ATELIER D'ÉCRITURE DE VILLEJEAN

 

Trois mots par phrase

 

Écrivez une première phrase dans laquelle on trouvera trois mots de la liste ci-dessous. C’est le début de votre histoire de ce jour. Poursuivez-la avec une autre phrase dans laquelle vous insérerez trois autres mots de la liste.

 

Continuez ensuite librement.

 

Mais au moment d’écrire la dernière phrase de votre histoire, rappelez-vous qu’elle aussi devra inclure trois mots de la liste.

 

a - à - adoptée - chacun - Ah, - aie - ait - aminches - appelez - argot - avaient - avec - avouez - barrer - bath - becqueter, - Belleville - belote - bien - bistrot - blé - bout - braise – briffer, - c' - c'est - ça - calter - car - cave - ceux - chipent - choix - chose - chou - chouettes - classes - clous - coquillard - cornet - costards - croûte - d'avoir - dans - débine - dedans - déjà - discuter - douce - drink - du - dur - et - faire - fait - flouze - foc - fouilles - fous - fraise - fric - fringues - gênez - gens - glass - godet - gonzesse - grand - gras - ramener - groggy - gros - gueuler - hisser - homme - honnêtes - ils - j'en - j'y - java - je - jouer - l'heure - langue - m'esquinter - ma - maintenant - malabar - malgré - manière - mecs - mettre - mézigue - musaraigne - nez - notre - nous - ou - p'tit - pajot - Parigots - pas - petit - petites - petits - pèze - picaillons - plaignez - plein - plume - poches - pompé - pot - poteaux - et - poule - ma - pourvu - prenne - pris - profondes - prose - pucier - régulière - remettre - s'empiffrer - salauds - schnock - société - sommes - son - sont - souris - sous - suis - taper - tatanes - toujours - tout - toutes - trisser - tronc - trous - trouve - un - V'là - vase, - vendre - verre - verte - veux - victimes - Villette - vocabulaire - voile - voulez - vous - vrais - y – zigomar

 

Si cela peut vous aider, sachez que ces mots proviennent de la chanson de Maurice Chevalier qui s'appelle "Appelez ça comme vous voulez" :

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25 novembre 2024

Photos de nuit prises à Rennes le 10 novembre 2024

 

 

 

 

 

 

 

 

Le trajet préféré de beaucoup de natifs du cancer : rentrer chez soi !

24 novembre 2024

Contes de traverse à la Maison du Ronceray à Rennes le 23 novembre 2024

 

Ce samedi 23 novembre à la Maison du Ronceray, à l'invitation des "Tisseurs de contes", un conteur et trois conteuses sont venu·e·s de Nantes, ont ouvert des chemins, ont semé des cailloux sous forme d’histoires belles ou terribles ou drôles mais surtout très sensibles.

 

Merci donc à "Contes de traverse", jeune association nantaise, de nous avoir offert des réponses à ces questions de tous les jours  - jours de rêveurs-rêveuses et conteurs-conteuses, bien sûr ! - :

 

Peut-on être amoureuse d’un lac ou d’un étang ? Si oui qu’advient-il en cas de sécheresse ou de réchauffement climatique ?

 

Comment peut-on vivre dans une maison hantée si on est un jeune fermier plein de courage ? Que faire si le fantôme vient toutes les nuits, vous dit qu’il a froid, profite de votre bonté d’âme pour partager votre couche et disparaît au petit matin ?

 

Quand on est une petite orpheline placée dans un foyer est-il correct de préparer une fugue pour aller retrouver la tombe de ses parents au cimetière ? Et que rencontre-t-on là-bas ? Une pluie de pièces d’or ? Un nouveau bonheur ?

 

Et c’est quoi cette idée d’enfermer les cadavres de ses sept épouses dans un vieux kiosque à musique et de confier la clé à la huitième ? Ça ne te rappelle pas quelque chose, ce scénario, Soeur Anne ? Ne vois-tu rien venir ? En tout cas dans cette version-là, sans vouloir "spoyeler" la chute finale, l’herbe ne verdoie pas et le soleil ne poudroie pas. Et même si Zorro a bien du mal à arriver, on finira quand même par chanter « Malheur au barbu ! ».

 

Il ne reste plus alors qu’à partir en Irlande et à se mettre dans les pas de John et Mary pour rêver autour de ce problème de mathématiques inédit : « Si on embrasse chaque jour une des taches de rousseur de sa bien aimée, combien de fois aura-t-on les yeux qui pétillent ? Et si la famine survient, vivra t-on assez vieux pour recommencer une deuxième tournée d’embrasse-éphélides ?".

 

Voici un résumé photographique des belles attitudes de nos voisin-voisines !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

23 novembre 2024

L'HISTRION RENNAIS

 

Spectateur 1 - C’est encore une fois cet histrion de Joe Krapov ?

 

Spectateur 2 - Hé oui ! Il vient ici tous les ans !

 

Spectateur 1 - Quel clown ! Il n’a toujours pas compris que ce sont des apéros poétiques et non un club de chansonniers ?

 

Spectateur 2 - En même temps, il n’a pas amené sa guitare qui fait "plonk plonk " aujourd’hui !

 

Spectateur 1 - Normalement, un histrion, de toute façon, ça joue de la flûte !

 

Spectateur 2 - Ou du pipeau ! Écoutons-le déballer le sien !

 

22 novembre 2024

S’ABRITER DERRIÈRE L’ANGLETERRE

 

Dans le méli-mélo des papelards éparpillés entre les feuilles de mon cahier les listes de mots de l'Ouest de la France se catapultent sur les images de Paris.

 

Le vert galant s'en va redevenir statue à la pointe de l'île de la Cité. Équestre, la statue, et le cheval est rouge.

 

La ligne bleue prend place sur la place des Vosges où le 21 juin devient un jour de fête pour les jeunes mélomanes.

 

 

La promenade du poète marque une pause sur le quai Montebello où les mains jointes des amoureux ignorent encore qu’au fil du temps Notre Dame de Paris livrera contre les flammes un combat anachronique.

 

 

Pile poil devant le 10 de la rue Brise-miche les nanas du 12, les filles d'à côté, profitent d’un instant à soi et trempent leurs mollets dans la Fontaine Stravinsky.

 

 

Pour tous ces voisinages entre les photos de Willy Ronis, le titre d'un tableau de Picasso - le Hibou - Paulette et Eulalie attablées chez Laurette pour déguster vin et fruits de mer, pour tous ces noms de magasins lus pendant les vacances à Aubusson et à Vendôme, pour toutes ces tentacules et libellules, ces tentations et libertés, je n'ai qu'une seule justification, suggérée par les mots de la perfide Albion : « Why not ? ».

 

 

Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le mardi 19 novembre 2024

d'après la consigne AEV 2425-09 ci-dessous

21 novembre 2024

LES NAINS AUSSI ONT COMMENCÉ PETITS

 

Regarde moi dans les yeux !

C'est quoi ce sang sur les mains ?

 

On fait tout ce que l'on peut

Pour pas que tu soyes assassin !

 

Tu nous déçois, Barbe-bleue !

Allez zou ! Puni ! Au coin !

 

 

Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le mardi 19 novembre 2024

d'après la consigne AEV 2425-09 ci-dessous

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