Les tout premiers collages de Jean-Emile Rabatjoie
Je mettrais bien un titre-chapeau à ces vacances d'été 2020 ! Je les intitulerais volontiers "L"été qu'il ne s'est rien passé" ! Mais il vaut mieux croiser les doigts et être arrivé au 21 septembre avant de décréter des choses pareilles.
Il n'empêche, pour des raisons qui ne tiennent qu'à nous, je respecte cette semaine une période de confinement assez productive.Je scanne des vieux papiers, je farfouille dans mon grenier, je rassemble des pièces d'anthologie dispersées, je retrouve des choses inimaginables.
Je vais même faire ce jour la même chose que Neil Young avec ses vidéos et ses enregistrements de concert. Je vais partager mes horreurs avec vous !
J'ai en effet réouvert la valise archaïque dans laquelle sont entassés des vieux courriers et une douzaine de cahiers d'écriture des périodes 1969-1974. Elle s'appelle maintenant "La valise à scherzos" parce qu'elle avait servi à un embryon de roman publié sur l'atelier d'écriture de Kaléïdoplumes. Dans mon souvenir ça s'annonçait bien sympathique : quatre ou cinq personnages tirés au sort se retrouvaient dans un lieu de vacances pour décortiquer le contenu de cette valise ayant appartenu à un certain Scherzos.
Mais en fait c'est bien la valise à scherzos. Je vous explique pourquoi dans le billet suivant.
Trève de bavardages, voici un autre joli zibouque à vous offert par Joe Krapov. Amusez-vous bien !
Joe_Krapov___Obsession_textuelle___Les_tout_premiers_collages_de_Jean_Emile_Rabatjoie
Retrouver Antonin Dvořák et Antonio Vivaldi
Pendant tout mon travail de numérisation de ces deux derniers jours j'ai écouté sur Deezer une anthologie conséquente d'oeuvres de ce compositeur tchèque. On peut entendre cent extraits d'oeuvres de ce bonhomme prolifique pour lequel j'ai eu et ai toujours une vraie passion. L'écoute de ce corpus dure six heures ! Eh bien je ne me suis lassé de rien et j'ai écouté tout cela avec un énorme plaisir. Surtout les scherzos des danses tchèques ou des symphonies.
Cette passion musicale a déteint sur mon écriture puisqu'elle a donné lieu à la fameuse "valise à scherzos" et que j'ai concoté des mini-recueils de poèmes courts avec les mêmes titres que certains opera (pluriel d'opus !) de Dvořák : Miniatures, Bagatelles, Humoresques. Je partagerai cela aussi un de ces jours.
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Une fois le centième extrait écouté j'ai enchaîné sur Vivaldi par l'ensemble Jupiter de Thomas Dunford avec Léa Desandre au chant. Ce disque est une petite merveille avec un très beau concerto de basson, celui en ré pour le luth, l'air très connu du "Nisi dominus" et d'autres morceaux fort plaisants.
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Véhicules, plaques et autres choses vues à Baguer-Pican (Ille-et-Vilaine) le 18 juillet 2020 (1)
Nous revenons d'une semaine dans un camping 4 étoiles situé à Baguer-Pican (Ille-et-Vilaine).
On serait allés en Hollande ou en Flandres, ça nous aurait fait la même impression. On a de quoi être heureux en Bretagne. Plus besoin de prendre l'avion, on a l'étranger à 60 kilomètres de chez nous ! C'est sympathique, au demeurant, toutes ces petities têtes blondes et ces jeunes couples dans l'aisance matérielle : le dernier arrivé avait déjà sa BMW et, pour trois personnes, une tente trois fois plus grande que la nôtre.
J'espère que je n'ai pas trop soûlé ces "frugaux" avec mon ukulélé rose et le bip-bip de mon jeu d'échecs électroniques. De fait ils ne nous ont pas vu beaucoup car on a surtout pédalé dans le polder et sur la route Baguer-Dol-de-Bretagne.
Qulques souvenirs de ce camping où l'on peut croiser, à la soirée contes du mardi, Maïck la conteuse, qui a bien du mérite de déclamer dans le brouhaha d'un restaurant !
Véhicules, plaques et autres choses vues à Baguer-Pican (Ille-et-Vilaine) le 18 juillet 2020 (2)
Et Mona s'enlisa (3)
Au retour de Nantes, l'autre semaine, il y avait un paquet pour moi dans la boîte aux lettres.
C'est Guy L., mon petit-cousin et ami d'enfance et d'adolescence retrouvé récemment, qui m'envoyait ce dont il m'avait parlé lors de sa visite, un bouquin que j'avais constitué à partir de cadavres exquis et de petits mots échangés entre nous lorsque nous habitions le même immeuble à Paris. Un bel objet vintage, tapé à la machine et relié par mes soins, que je lui avais offert et que j'avais complètement oublié.
Il a eu l'attention très délicate d'y joindre ce qu'il avait conservé de son côté de "Et Mona s'enlisa", nos travaux photographiqueet iconoclastes autour du chef-d'oeuvre de M. Leonardo Da Vinci. Je conserve cela bien précieusement désormais et je partage avec vous les photos avant de faire un beau fichier pdf de ces trésors.
J'ai de mon côté ouvert à nouveau hier "la valise à scherzos" (j'y reviendrai) et j'en ai retrouvé un autre rayogramme de cette série dans un de mes vieux cahiers d'écriture.
Je crois que sans toutes ces folies, la vie serait une erreur ! ;-)
Et Mona s'enlisa (4)
Et Mona s'enlisa (5)
Et Mona s'enlisa (6)
Faire sa fête au Mont Saint-Michel le 17 juillet 2020 (1)
Mais non, mais non, je ne suis pas allé incendier un autre édifice religieux... ;-) et j'espère qu'il n'arrivera rien à "la merveille" dans les jours qui viennent ! D'une part Johnny Hallyday et son "Allumer le feu" ne sont pas inscrits à mon répertoire de chansons et de deuxième part je n'ai jamais résisté, par contre, les jours de ciel couvert, à user des petits gadgets "effet créatif" de mes appareils photos numériques pour redonner de la couleur, fût-elle artificielle, ou du noir et blanc à ces clichés !