Balade à Dieulefit (Drôme) le 21 février 2016 (8)
A la porte de l'ancien temple
Redis-toi bien, avant d'entrer,
Qu'il n'est pas question de payer les pots que les autres ont cassés.
Si la clé de tes songes
Sur de tels paysages
Ouvre grand le chemin alors serre-là fort au creux de ta main droite !
Suis ton étoile,
Cherche le soleil,
N'envoie pas ton bonheur se faire voir chez les Grecs !
En un mot comme en cent : 366 réels à prise rapide
25 mars 2016
Un air dans la tête
S'il n'y avait qu'un air dans ma tête !
J’en écoute tellement !
Tant de musiques m'accompagnent, tant d'autres entrent dans ma guitare !
Je sue sang et eau sur le solo d'orgue des "Cornichons" de Nino Ferrer, je ralentis certaine version de Leonard Cohen - ça il faut le faire, quand même ! - mais ce que réclament mon inconscient et mon conscient depuis deux mois est bien ce qu'on a braillé place Rallier Du Baty samedi dernier : « J'veux du soleil ! »
Une balade urbaine pour préparer d'autres balades urbaines : Rennes, le 23 mars 2016 (1)
Une réelle invitation à sortir de chez moi où j'ai pourtant tant à faire ! A l'occasion de son nouveau plan local d'urbanisme (PLU) il a plu à la Ville de Rennes d'imaginer 14 circuits de balades urbaines. De quoi réveiller Isaure Chassériau, la première guide-conférencière rennaise, et P'tit Louis Lebreton, son reporter-photographe, du sommeil léthargique où je les ai plongés !
Une balade urbaine pour préparer d'autres balades urbaines : Rennes, le 23 mars 2016 (2)
Une balade urbaine pour préparer d'autres balades urbaines : Rennes, le 23 mars 2016 (3)
Une balade urbaine pour préparer d'autres balades urbaines : Rennes, le 23 mars 2016 (4)
On a déjà un petit aperçu, avec ces premières photos des circuits 7 et 1 que j'ai empruntés en partie pour ce déplacement, de ce que les points remarquables positionnés par nos édiles pour, disons, "gloser sur le thème de l'autosatisfaction" (ben oui, quoi, c'est humain, je ne leur en veux pas, je fais la même chose ici tous les jours !) ont de stimulant pour le discours poétique et photographico-délirant de votre serviteur !
En un mot comme en cent : 366 réels à prise rapide
24 mars 2016
Super-héros
Ce matin, j’ai écrit mon "Défi du samedi" sur mon cahier jaune, dans la cuisine.
Sans vouloir trop en dévoiler le contenu à mes lecteurs et lectrices, j’annonce qu’il s’agit d’un récit déjanté bâti sur un épisode plutôt dramatique. Je pense que je vais entamer une série de textes sur ce thème.
Pendant ce temps la radio égrène ses mauvaises nouvelles. Je l’éteins. N’est-il pas là, le super-héros d’aujourd’hui ? Il fabrique sa tapisserie drolatique par-dessus les aléas d’une Histoire à laquelle il ne peut mais ?
Krapov-Pénélope, même combat ?
Oh ! Les chevilles, lui, eh !
REVISITER TINTIN (1)
- Est-ce que le texte peut être déconnecté des aventures de Tintin ?
- Absolument ! C’est d’ailleurs pour ma part ce que je compte faire maintenant, agissant en cela comme un vidangeur malodorant. Je m’en vais séparer le sémiotique du méphitique !
Bien malin qui pourrait nous dire déjà de quel album est tiré cette vignette sur laquelle on voit trois exocets chevaucher le Zéphyr à la surface de l’océan. Mais abordons effectivement cette image sous l’angle de la sémiologie, qui est, je vous le rappelle, l’étude des signes linguistiques verbaux et non verbaux et même verbeux et non verbeux.
Première remarque sur les formes présentes : si le cadre est rectangulaire, si le rectangle a les proportions d’une des deux illustrations d’un atout au jeu de tarot, la représentation des poissons volants s’inscrit dans une figure géométrique plus particulière : il s’agit de deux cercles qui se chevauchent. A l’exception du phylactère, c’est-à-dire, pour les non-spécialistes, de la bulle où est inscrit le texte, le reste de l’image est noir.
REVISITER TINTIN (2)
Si, telle une décalcomanie, on faisait glisser cette image en dehors de la page de la bande dessinée, comprendrait-on de façon aussi évidente que les poissons sont observés à la jumelle ? En ces premiers jours de printemps ou je me sens primesautier, j’ai très envie de faire ensuite l’expérience suivante dans Photoshop : en évidant la surface des lentilles, en remplaçant les trois poissons par la Naissance de Vénus de Botticelli ou le portrait d’Isaure Chassériau par Eugène Amaury-Duval, déduirait-on réellement que je suis assez fou pour me promener dans un musée avec une paire de jumelles ?
Et si, pour Isaure Chassériau, à la place du huit renversé, l’image était un ovale horizontal, penserait-on que je suis entré au Musée des Beaux-arts de Rennes avec un masque de plongée ?
-Sahib gardien ! Sahib gardien ! hurleraient les Hindous un peu cafardeurs de la « Chasse au tigre » de Rubens, il y a un homme-grenouille qui danse la java et met de la flotte partout sur le parquet verni ! ».
On me courserait derrière pour m’éjecter de l’institution. Je ne vous raconte pas le rodéo que ça ferait en ce dimanche après-midi jusque-là paisible. Et pourtant, même si ce n’est pas « Tintin en Amérique » on est bien dans une aventure du petit reporter belge et non dans un album de Lucky Luke.