Choses vues à Redon (Ille-et-Vilaine) le 26 octobre 2013 (4)
Des graffs vus à Redon le 26 octobre 2013 (1)
Des graffs vus à Redon le 26 octobre 2013 (2)
Je suis rentré tellement claqué (trop mangé, trop bu !) de ce week-end auquel j'ai ajouté quatre kilomètres de jogging pour compenser que j'ai la flemme de modifier le titre de mes quatre billets en vue d'y ajouter "Ille-et-Vilaine" derrière "Redon". Nos lecteurs géographes auront rectifié d'eux-mêmes !
Des graffs vus à Redon le 26 octobre 2013 (3)
Le deuxième graff - mais je devrais plutôt ici parler de mur peint - est de toute beauté et illustre le thème de cette bogue d'or 2013 : les Cajuns.
Des graffs vus à Redon le 26 octobre 2013 (4)
Cette peinture d'oiseaux fait mouche !
99 DRAGONS : EXERCICES DE STYLE. 18, CALLIGRAMME
Il faudrait sans doute attacher un virebouquet à ma fantaisie ! Ou peut-être pas !
Car enfin, à qui ai-je nui, samedi dernier en achetant, au marché des Lices, cette bouteille de bière de marque Saint-Georges au vendeur qui est installé à l’entrée de la halle Martenot ? Le gars était courageux, du reste, qui vendait ses bières bretonnes sous la pluie sans même avoir pris soin d’amener un balandran.
Est-ce si grave que cela d’avoir de l’appétit pour ce qui pétille ? Et je parle ici de la légende catholique du dompteur de dragon libyen plus que du breuvage à base de houblon qui provoque des houppées.
Donc, c’est confirmé, j’ai une marotte (cf le Défi du samedi n° 267). Avant que d’aller moisir entre quatre palplanches je me suis promis, et c’est tant pis pour vous qui êtes mes lecteurs et lectrices, de venir à bout, si cela est possible, de la réécriture dans 99 styles différents de cette histoire de fulgurite.
Je ne doute pas que ce projet de farfadet fada ou de troll farfelu apparaîtra à d’aucuns et d’aucunes comme un dada de barbacole.
Mais c’est comme ça, c’est une des rares choses que j’ai envie de rendre publiques de mon week-end au paradis rennais. Aussi peut-être celle-ci, arrivée le dimanche alors que le Club des 5 était réuni chez Madame Jojo pour un repas copieux, agréable, raffiné même, et suivi dans l’après-midi d’interprétations de chansons diverses.
Bien entendu, à cause de la présence de mon compatriote Kaïrakovski, qui est quelque peu pharmacien et quelque peu réfractaire lui aussi à la consultation du corps médical – sauf pour lire l’avenir dans les entrailles de Diafoirus - on s’était retrouvés à causer de médecine à table. Médecine et même pire : madame Jojo venait d’enterrer un oncle et une tante dans les semaines qui précédaient. A un moment donné madame Elle me signala que Madame Jojo se demandait comment meubler le silence qui accompagnerait sa propre crémation.
Je n’eus pas à me gratter longtemps le youfte pour lui sortir la réponse idoine :
- T’inquiète pas, Jojo ! Je viendrai avec ma guitare et je chanterai « Fais du feu dans la cheminée, je reviens chez nous ! » ».
Voilà, dites-vous que c’est pareil et qu’il n’y a pas de balandran pour éviter que Saint-Georges, son dragon et Joe Krapov ne reviennent parasiter votre Défi du samedi. Le seul remède serait de les occire tous les trois, de les enfermer entre quatre palplanches, et justement, à propos de mise en bière, je vous fais cadeau ci-dessous de l’objet dont je parlais au début. Bonne houppée !
Ecrit pour le Défi du samedi n° 269 à partir de cette consigne.