L'INAUGURATION DE LA BALLADE AVEC BRASSENS 2024
AU CINÉMA L’ARVOR LE 4 SEPTEMBRE 2024
L’Animateur - Et maintenant, Mesdames et messieurs, en guise de mise en bouche musicale, nous accueillons un duo constitué d’Emmanuel Le Bichon et de Joe Krapov. Ils s’appellent les « Am’nez zique » ! On les applaudit quand même !
JK – Miracle ! C’est un miracle ! On n’a pas oublié d’venir !
ELB – C’est vrai qu’on a tendance à oublier tout et à ne comprendre rien. C’est pour ça qu’on amène nos paroles. On retient rien sinon !
JK – En tout cas on tient à remercier l’association des amis de l’Arvor de nous avoir invités !
ELB – En fait elle s’appelle « Les Copains d’l’Arvor »
JK - Du coup, je leur ai écrit une chanson !
ELB – Je crains le pire !
Ils chantent : Les Copains d’l’Arvor
LES COPAINS D’L’ARVOR
(sur l’air des Copains d’abord)
|
1 |
Non ce n’était pas l’Titanic |
Le Grand Rex ou le Majestic |
C’était juste un p’tit boute en train |
Un p’tit boute-en-train |
|
Un ciné qui avait l’air de rien |
Planté au bout d’la rue d’Antrain |
Que sout’naient des gens au coeur d’or |
Les Copains d’l’Arvor |
|
2 |
Pour s’opposer aux blockbusters |
Qui vienn’nt mettre la culture par terre |
Ils avaient pris l’Kaurismaquis |
Le Kaurismaquis |
|
Ils préféraient l’prix du Jury |
Au blabla d’la cérémonie |
Pour eux Ken Loach valait de l’or |
Les Copains d’l’Arvor |
|
3 |
Spécialisé en septième art |
De Paulette à Jean-Luc Godard |
Ils projetaient pour les Rennais |
Les films de Resnais |
|
Aux cabrioles de Spiderman |
Ils préféraient Ingmar Bergman |
Et dénichaient plein de trésors |
Les copains d’l’Arvor |
L’Animateur – Je vous arrête, les gars ! Ce n’est pas l’Arvor qui vous a invités, c’est la Ballade avec Brassens !
ELB – Ah oui, c’est vrai ! J’avais oublié ! Et lui il a confondu !
JK - Brassens ! C’est vrai ! Léon Brassens ! Comment avons-nous pu oublier ce formidable accordéoniste qui assurait la partie musicale à l’entracte au cinéma l’Arvor, juste après le magicien qui tirait des lapins et des premiers ministres de son chapeau et pendant qu’on vendait des bonbons, esquimaux, chocolats et mamelles de Lolobrigida devant le rideau tapissé de publicités aux couleurs fluo pour les commerces locaux !
ELB - Léon Brassens ! Ce bon vieux Léon qui nous a quittés… Ouh lala ! Il y a quinze ans maintenant !
Ils chantent « Le Vieux Léon »
L’animateur – Je crois qu’on ne parle pas du même Brassens !
ELB – Ah oui ? Alors c’est l’autre ? Ben on va rectifier ! Nous allons donc rendre hommage ce soir à… Sacha Brassens !
JK – L’immortel auteur de la chanson « Incendie à Rennes » !
Ils chantent :
En pleine nuit une sirène |
Appelle au feu tous les pompiers |
Encore un incendie dans Rennes |
Une ville qui flambe comme du papier ! |
|
Il n’y a pas de temps à perdre |
Sinon l’Parlement va brûler |
|
Oui mais voilà |
Pendant c’temps là à la caserne |
On entend les pompiers crier |
|
Oh papa |
Quel malheur quel grand malheur pour moi ! |
|
Oh Woh Woh Oh papa |
Quel scandale si maman savait ça ! |
L’animateur – Messieurs, messieurs ! Un peu de sérieux, je vous en prie !
ELB - Nous la chanson qu’on préfère de Sacha Brassens, c’est « Le Myosotis » !
JK - Forcément, le « Ne m’oubliez pas », c’est un bon remède pour des amnésiques !
Ils chantent « Le Myosotis »
L’animateur – Voilà ! On s’approche de la réalité ! Cette chanson de Sacha Distel, c’est bel et bien Georges Brassens qui en a écrit les paroles !
ELB – Mais oui, bien sûr ! Georges Brassens ! On ne connaît que lui !
JK – Georges Brassens ! Le dernier Français à avoir gagné le grand prix de l’Eurovision !
ELB – Ah bon ? Tu es sûr ?
JK – Oui, avec sa chanson « Le gorille » !
ELB – Ah bon ? T’es sûr ?
JK - Certain ! Tout le monde la connaît et va chanter le refrain avec nous !
ELB - Ah bon ? T’es sûr ?
JK – Non, mais on va bien voir !
Ils chantent « Le Gorille » sur l’air de « L’Enfant et l’oiseau » de Marie Myriam
LE GORILLE |
|
1 |
C'est à travers de la-arges grilles, |
Que les femelles du-u canton, |
Contemplaient un puissan-ant gorille, |
Sans souci du qu'en-dira-t-on; |
|
Avec impudeur, ces co-ommères |
Lorgnaient même un endroit pré-écis |
Que, rigoureusement ma-a mère |
M'a défendu d’ nommer ici... |
|
|
2 |
Tout à coup, la prison-on bien close, |
Où vivait le bel a-animal, |
S'ouvre on ne sait pourquoi (je suppose |
Qu'on avait dû la fermer mal); |
|
Le singe, en sortant de-e sa cage |
Dit "c'est aujourd'hui que je le perds!" |
Il parlait de son pu-ucelage, |
Vous aviez deviné j’espère |
|
Refrain |
Gare au gorille |
Gare au gorille |
Gare au gorille |
Gare au go-orille |
|
3 |
La suite serait dé-électable, |
Malheureusement, je-e ne peux |
Pas la dire, et c'est re-egrettable, |
Ca nous aurait fait rire un peu |
|
Merci de nous | avoir prêté l’oreille |
Nous vous souhaitons | une bonne nuit |
Et pour ouïr | d’autre-es merveilles |
Rev’nez dimanche après midi ! |
JK – Voilà, mesdames et Messieurs, tout est dit. Si vous voulez entendre de vraies chansons de Georges Brassens…
ELB -… d’Albert Brassens, d’Emmanuel Brassens, de Gabriel Brassens…
JK – ...Bien mieux interprétées par des artistes qui ont plus de talent, c’est dimanche que ça se passe, à gauche de l’église Saint-Hélier autour des terrains de sport des cheminots !
ELB – Sur la promenade Jean-Luc Brassens !
JK – Bons concerts et bon film !
Ils sortent.